A- Principe et objectifs d’un cours de qiqong pour enfants.

L’enfant, quelque soit son âge, a comme principale préoccupation, le JEU*, celle avec laquelle il se socialise et se construit, (*objectif de repli court terme).

L’enfant, au travers du jeu, bâtit des images de lui-même évoluant dans un monde qu’il a de toute pièce érigé, C’est par ce principe d’imagerie mentale qu’il se structure, les affirmant ultérieurement en tant que comportement adolescent, puis, adulte.

Un enseignant chargé de cours de  qiqong devra donc s’efforcer d’utiliser ce circuit neuronal en imaginant un cours bâti sur cette liaison de relation corps esprit afin que les qualités comportementales potentielles contenues dans les jeux proposés s’installent petit à a petit, sans aucunement contraindre l’enfant, puis  s’affichent chez lui et se confortent en tant qu’images. L’acquisition de calme, de réserve, de vitesse et de force,  qualités toutes propres à faire reculer en eux doute, indécision, surprise et peur constitue la principale composante de cette pédagogie.

Une alternance d’exercices corporels dynamiques  avec les plages courtes de  méditation respiratoire, couchés, assis, à genoux et debout, devraient  pouvoir à la  fois les amuser, puis, les canaliser. (objectif secondaire moyen terme)

Il s’agit là de les amener à prendre pleinement conscience de ce qu’ils font, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils peuvent devenir grâce à la découverte de l’imprégnation en eux du bien être et de la pleine conscience de leurs actes, sensés découler de cette pratique. Celle ci doit donc  les amener, dans la joie du jeu au sein d’un groupe, vers une efficience comportementale et sociale  supérieure, et ce dans toutes les circonstances futures de ce que seront leurs vies. (objectif principal long terme)

B-Organisation des cours

1- Durée : Que cela soit pour les 6-8, 8-10, 10-12, la durée des cours ne doit à mon sens pas excéder 45 minutes.

2- Fréquence, UN cours hebdomadaire me semble suffisant

c- Intensité : Elle doit être aménagée en fonction de l’âge des groupes d’apprenants, avec une montée en puissance, pour les plus grands, sans pour autant que le cours ne se transforme en recherche de performance,  sous tendue par quelque esprit de  compétition que cela soit

C-Contenu des cours

Il ne s’agit pas de vouloir transformer des enfants en moines bouddhistes ou en derviches tourneurs.

La capacité d’attention de ces tranches d’âges excédant rarement  quinze à vingt minutes, la variété et la nature des exercices proposés doit leur permettre de demeurer dans le plaisir de la découverte.

Un excellent moyen de les intéresser et de les amener insidieusement, mais surement  vers ces objectifs, consiste, selon la grande majorité des chercheurs et des enseignants en ce domaine, à leur proposer de s’identifier à des animaux, en revêtant leurs attitudes respectives, leur moyen de locomotion, leur expression faciale ou corporelle, attitude de repos, d’activité, comportement, qualité, force,  etc…Voici une liste de références livresques, et quelques vidéos qui corroborent  cette tendance sur laquelle une session de cours peut aisément s’ériger.

– ABC du qi gong pour les enfants de L. Cortadella
​-Le qi gong des 5 animaux de Y. Réquéna.

-Le qi qong des cinq aniamux du DR Yayama
–Méditation pour les enfants avec Yupsi le dragon de Marie Christine Champeaux-Cunin
-Philosopher et méditer avec les enfants  de Frédéric Lenoir.

https://www.amazon.fr/Qi-gong-pour-enfants-Dominique-Ferraro/dp/2702904076

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https://www.amazon.fr/ABC-du-qi-gong-enfants/dp/2733910167

Le contenu des exercices de méditation pouvant alterner avec une de ces pratique des animaux, quelle qu’elle soit,  devra absolument être transmise par  un enseignant qualifié, formé par des guides compétents et reconnus, et en terme de technicité, de connaissance anatomique, physiologique et biomécanique, et en terme d’approche pédagogique et psychologique de l’enfant.

Ces exercices de méditation respiratoire, également, ne devront pas durer trop longtemps, même si la capacité de concentration des enfants semble plus grande que celle des adultes, de  par leur esprit dénué de tous ceux des soucis propres à l’adulte. Il convient donc d’exploiter et d’augmenter cette qualité sans attenter à l’esprit ludique propre à l’enfant

L’enfant se familiarisera aussi,  insidieusement, de par les directives données par l’enseignant, avec des notions anatomiques, incompréhensiblement absente des programme éducatifs, pour acquérir une meilleure connaissance de son corps et de son fonctionnement.

Ces pratiques, devraient, comme c’est déjà le cas dans certains pays, être insérées dans nos programmes de l’éducation nationale


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