Participants : quarante environ, essentiellement issus d’Atemi mont d’or , de la Mjc de Neuville, ou de l’association de familles de ST GENIS, Une enseignante de Sallanches, et quelque élèves  de la  région lyonnaise, qui se sont répartis au gré des trois demies journées .Participation exceptionnelle de Mr Alain Stoll, expert en arts martiaux chinois et japonais, enseignant à Lavelanet, dans l’Ariège.

Objectif : Assimiler le tai chi selon les spécifiés Chang ming de la première à la quatrième section, selon les divers ateliers dirigé soi par PAOLO, soit par SERGIO  son assistant. Travailler par deux ses applications dans un esprit d’entraide, en laissant de coté l’idée du combat de rue, qui se situe dans un autre contexte.

Recommandations et informations d’ordre général, en vrac, transmise par le maitre de stage :

1-       Paolo nous recommande de nous imprégner du fait que la tradition des arts martiaux chinois est bel et bien mieux préservée à Taiwan, qu’elle ne l’est en Chine continentale ; ceci s’explique par le fait que les maitres exilés à Taiwan , comme Wang Fu lai, ont désiré transmettre  les racines de qu’ils ont eux même appris, alors que les maitre continentaux ont pour certains, quelque peu perdu le sens de la tradition, du fait de l’influence néfaste du régime de Mao, lequel s’est efforcé d’éradiquer de la vie de tous les jours toute dimension culturelle ou traditionnelle, quand ce ne fut pas intellectuelle  C’est ainsi que l’école Cheng ming affiche, entre autre ,  son désir de rapprochement entre martialité et tradition.

2-       Origine du tai chi : Initialement, cette discipline était aussi appelée « boxe des treize positions ». Les cinq formes du wu Xingu chuan, exercice de base du Xingu yi chuan, (boxe de du cour et de l’intention ), plus les huit portes (bamen), davantage reliées au BA qua chuan  formaient cet ensemble

3-       Les mouvements du tai chi peuvent se diviser en trois grands familles géométriques, selon lesquelles on trouve des formes carrées, qui représente la terre,  des formes rondes qui représentent le ciel, et le triangle l’être humain. Le carré constitue la force d’adhérence au sol, Le cercle a la capacité de maintenir une sensation ronde dans le corps, de maintenir la force adverse en dehors de notre propre cercle ; il s’agit de la capacité de force expansive .Le triangle  constitue  la capacité d’insertion dans la défense adverse ; il représente l’homme., 

4-       Les huit portes (bamen) représentent les huit forces directrices qui guident les mouvements du tronc :

 

PENG,  parer en expansion, comme l’eau qui soutient la barque

LU,  parade en rotation, ou bien en absorption en la faisant s’écouler en rotation

 JI, presser sur un point, comprimer, ou bien concentrer la force pour réduire la distance

AN, Pousser, habituellement utilisé après  avoir absorbé la force adverse et l’avoir envoyé selon mode élastique

     CAI,  tirer vers le bas

     LIE, divisé, représenté par les forces de levier et de qinna (saisie des doigts)

    ZHOU,  usage de coudes à distance faible et courte de l’adversaire.

    KAO force appliquée par les épaules sur le tronc de l’adversaire, à faible distance.

5-Les quatre distances : notre tai chi est d’une immense richesse, puisqu’il recèle un catalogue quasi infini d’applications, s’étalant du coup frappé, au dégagement de saisie ou de préhension, selon quatre distances

Distance avec des armes, la plus longue

Distance conférées par les coups de pied

Distance conférée par les coups d poing

Distance conférée par la proximité du corps à corps, la plus courte.

 

6- La boxe des cinq éléments : Wu xing chuan (go gyo Ken en japonais)

Il s’agit là de la série de base des nombreux exercices du xing yi chuan, ou boxe du cœur et de l’intention, qui est sans doute  la plus ancestrale en Chine ; c’est elle dont s’est en partie inspiré le Yi chuan, qui est ensuite devenu Da Cheng chuan ; avant le premier cours du samedi après midi , Paolo  assure avec beaucoup de pédagogie et d’explications, pour quelques une d’entre nous un cours spécial au dojo afin de nous familiariser avec la première technique.

Pichuan ( heki Ken) métal, poumons, coup vers le bas

Chan quan, (San Ken), reins, eau,  coup de poing remontant

Beng chuan ( pon ken), bois, foie,  coup de poing direct , bas

Pao chuan ( Hô Ken) cœur , feu , coup de poing direct, haut.

Heng chuan, ( ho ken ), rate, terre, coup de poing transversal  .

 
7- Quelques recommandations

Posture de base du tai chi Zen zong (tai-chi des synthèses authentiques)

Il s’agit de la posture santiqi, qui se caractérise par un écartement des jambes assez net, sans qu’aucune des deux jambes ne soit jamais tendue, que la bissectrice tracée entre ces deux jambes constitue le prolongement vertical de la ligne de centre.

La garde du tai chi s’effectue souvent avec un écartement des coudes qui favorise la protection des côtes

L’entrainement, quelque soit sa fréquence, sa durée ou son intensité, ne doit en acun cas nous amener à forcer sur les articulations, quel qu’elles soient, poignets, coudes, épaules, hanches, genoux, chevilles, ou selon des contractions des points de la ligne de centre, devant ou derrière.

Les trois grands principes des arts martiaux chinois internes, qu’ils ‘agisse du tai chi, du pakua, du Xing yi, ou de ceux qui en découlent comme le yi chuan ou da Cheng chuan sont ous basés dur trois principes immuables :

Relâchement, disponibilité, verticalité

Ce triptyque s’applique aussi bien à la dimension mentale qu’à celle, physique

 

ST Germain au Mont d’or, février 2011

Jean- claude Guillot


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