Notes de lecture : La solution intérieure, de Thierry Janssen, aux éditions Pocket Editions
Docteur en médecine, chirurgien, et psychothérapeute, Thierry Janssen explore les nombreuses facettes de la guérison, que cela soit au contact de ses pairs de la médecine occidentale, ou de celui des guérisseurs orientaux.
Plus personne ne conteste l’influence de l’esprit sur le corps, ni celle du corps sur l’esprit.
Les émotions positives ont une action bénéfique sur notre santé.
Les effets de pratiques telles que le Qi- qong ou le Tai –chi- chuan, sont à meme de nous apprendre à développer ces émotions positives, en mobilisant les mécanismes réparateurs de l’organisme
L’auteur nous propose ainsi de découvrir et de comprendre l’étonnant pouvoir de guérison que nous avons tous et toutes, en nous.
Pour cela, il nous propose une approche très physiologique de l’identité et du fonctionnement du yin et du yang, dimensions orientales par d’autres extraites de leur contexte culturel oriental, puis volontairement mystifiées.
A- Le cerveau est divisé en trois blocs
1- le tronc cérébral, ou cerveau reptilien, siège de l’instinctif
2- Le tronc limbique, ou cerveau mammiferien, siège de l’émotionnel
3- Le néocortex,- propre aux grands primates et à l’humain- siège de la réflexion.
B -Le cerveau se conçoit en deux hémisphères : le droit et le gauche.
-Le cerveau gauche
Il est tourné vers le monde extérieur, qu’il décrypte en permanence.
Il est spécialisé dans la pensée analytique, les raisonnements et la parole.
C’est un mathématicien.
-Le cerveau droit, un peu plus volumineux ;
Il reçoit l’information de manière métaphorique et analogique
Sa pensée, plus globale, permet une vision d’ensemble
Il joue un rôle important dans la production d’images mentales
Il traite les empreintes émotionnelles, leur donne un sens, il organise la conscience de soi
C’est un poète.
-Yin yang neurologique
La transmission de l’information émotionnelle au système immunitaire cellulaire ou humoral s’effectue par l’intermédiaire de voies nerveuses organisée, à partir du cerveau droit ou du gauche, selon deux modes différents :
–Yang, ou par le système sympathique via le cerveau droit, engendrant une attitude de fuite ou de combat. En activant le cerveau droit, se forment des émotions négatives, dues au stress (voir les ouvrages de Hans Selye), qui stimule le système sympathique, engendrant l’activation de la glande médullosurrénale, qui secrète de l’adrénaline , d’où, entre autres symptômes, l’élévation du rythme cardiaque, l’apparition de tremblements, de sueurs, d’oppression, l’ amplification ou le raccourcissement du rythme respiratoire , avec tous les troubles du comportement que cela engendre, les traces que cela laisse dans le corps d’une manière indélébile .Cette réaction hormonale initie une cascade clinique entre l’hypothalamus, l’hypophyse, et la partie périphérique de la glande surrénale.
Le cerveau droit est donc associé aux émotions négatives.
Une fois libérée dans la circulation sanguine, il ya alors déclenchement de cortisol, ce qui entraîne cette succession de phénomènes négatifs préjudiciables dans l’immédiat à notre perception des événements, et sur le long terme à notre santé.
–Yin, ou par le système parasympathique, via le cerveau gauche, selon la mise en place d’un système réparateur. En activant le cerveau gauche, les émotions et pensées stimulent le parasympathique, les muscles se détendent, le rythme cardiaque ralenti,
Des endorphines son alors déversées dans le sang, contrariant l’installation du stress
Cette détente et cette fluidité nous permettent alors d’approcher la fréquence dite « alpha », soir un des stades du sommeil, caractérisé par un état de calme plat entre la veille active et le sommeil. Le cerveau gauche est donc associé aux émotions positives.
Notre pratique favorise l’émission d’endomorphines, contribuant ainsi à nous relaxer, et à nous rendre plus fort, sous réserve que notre pratique soit à la fois régulière, et ….empreinte d’une foi positive
En résumé
– Cerveau gauche, Yin, parasympathique, endomorphine
– Cerveau droit, Yang, sympathique, cortisol.
St Germain au Mont d’Or, Avril 2010—Jean- Claude Guillot